Travaux spéciaux / Précontrainte
la précontrainte dans le Pont de la Pâla, H189 version complète imprimable PDF
Rédaction : Bersier Patrice / le Chêne 44 / 1733 Treyvaux
 
Date : 23 novembre 2007 / correc. 28.11.07
   

La précontrainte dans le Pont de la Pâla

Histoire et définition des méthodes de la précontrainte

 

Pour la construction en béton, l’application de la précontrainte a été l’innovation marquante du XXe siècle. En Europe, ce sont les études d’Eugène Freyssinet en 1928 qui ont été déterminante pour le développement de cette technique. Il existe deux méthodes principales en technique de précontrainte :

  • Pré-tensioning : Les aciers de précontrainte sont placés dans le coffrage et tendus entre des consoles fixes. Une fois le béton coulé et durci, les aciers sont libérés aux consoles.
  • Post-tensioning : Les fils ou les barres sont mis en tension après le durcissement du béton.


Présentation du PS La Pâla, Bulle

D’un point de vue géographique, ce pont passe au-dessus de l’H189, la Route de contournement de Bulle. Sa conception est un pont en arc mixte qui, avec le terrassement, coûte 3,5 moi de francs.
Le PS La Pâla a une portée de 27,31m’ et une largeur de 14,08m’.

La précontrainte du pont se compose de 22 câbles dans la partie transversale et 2 dans la partie longitudinale. La précontrainte transversale reprend les efforts dus au poids propre de l’ouvrage, au poids des bitumes ainsi que le trafic.

La précontrainte longitudinale est, quant à elle, présente pour éviter une trop grosse armature conventionnelle aux coins du pont. La précontrainte est composée de câbles à torons de 12/15 dont la force de traction s’élève pour chacun à 2230 kN. Il s’agit d’une précontrainte isolée électriquement mais aussi isolée du béton ce qui nous porte à affirmer qu’il s’agit d’une précontrainte de catégorie C.

Travaux réalisés par l’entreprise pour la mise en place de la précontrainte

Bon nombre de travaux ont été faits par l’entreprise de construction par rapport à la précontrainte qui elle a été posée par une entreprise spécialisée. Ces travaux s’entendent du coffrage du tablier qui devait être très précis mais aussi des niches de précontrainte pour les têtes d’ancrage mobiles dont la cotation était au millimètre.
Bien sûr, le béton mis en place est aussi fortement dépen-dant de la mise en place de la précontrainte car pour la mise en tension de celle-ci, il fallait avoir une résistance minimale pour que le vérin de mise en tension puisse faire appui sur la bordure du tablier.
La mise en place de l’armature du tablier a aussi été dépendante de la précontrainte de par le manque de place par endroit où des chevauchements entre armature et précontrainte étaient inévitables.
Le remplissage des niches des têtes d’ancrage mobiles fut aussi particulièrement délicat.
 
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