| Stabilisation de rocher par clous passifs |
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| Ardon est un petit village valaisan, situé à flanc de coteau, sur la rive droite du Rhône. Il est surplombé d’une masse rocheuse d’environ dix mille mètres cubes. |
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| Cette dernière est composée de six blocs disloqués qui, dans un avenir plus ou moins proche, pourrait s’effondrer et menacer directement la population située en contrebas. |
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| L’objectif consistait donc à la stabilisation de cette masse rocheuse. Pour ce faire, plusieurs méthodes ont été utilisées. Nous pouvons citer notamment la pose de filets ou d’écrans de protection, buton en béton armé, purge et évacuation de blocs plus ancrages, et enfin, stabilisation par forage et pose de barres d’acier. C’est sur cette dernière que nous allons nous concentrer. |
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| Les rochers d’Isières ont fait l’objet d’une étude géologique en 1986 déjà. Il en est ressorti, que cette masse rocheuse, est du calcaire massif du Malm, reposant sur un niveau bréchique, et qu’aucune venue d’eau est à déplorer. L’orientation des strates favorisait la mise en mouvement du rocher. L’emplacement du chantier et la déclivité du terrain a nécessité le recours à l’hélicoptère pour le transport et la mise en place des barres d’ancrages. La stabilisation de la paroi par clous passifs a permis la sécurisation du site et de la population du village d’Ardon. |
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