Bâtiment / la mérule des maisons
La mérule pleureuse ou mérule des maisons version complète imprimable PDF
 
Rédaction : Giacomotti Luc / élèce ETC 3 / 1475 Forel
Date : Décembre 2016
Introduction

La mérule pleureuse est un champignon lignivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit de la cellulose du bois. Elle prend la forme de masse blanche ressemblant à du coton à franges jaunâtre. Pour qu’il y ait développement du champignon, il faut que certaines conditions soient réunies (température ambiante, humidité du substrat, spores dans l’air et le manque d’aération). C’est pourquoi il est rare, chez nous, en Suisse, de retrouver ce champignon dans la nature. Par contre, il se développe très bien dans les parties d’habitations en bois, principalement celles exposées à une forte humidité pendant une longue période (exemple : ancien moulin à proximité d’un ruisseau).

Lorsque la mérule est détectée, il y a lieu de faire appel à un expert. En effet, ce n’est en général que la partie visible de l’iceberg. Le champignon aura surement déjà attaqué et bien mis à mal la structure même des parties en bois cachées. Essayer de la traiter soi-même ne peut qu’aggraver les choses (favorisation du développement, libération de spores dans l’aire...)

Si ce champignon se développe et attaque uniquement du bois humide, il ne lui est pas impossible, voir même facile de traverser de la maçonnerie en passant principalement par les joints, les cavités entre des pierres, …. Une autre raison de sa propagation dans le bâtiment est les spores présentes dans l’air.
L’éradication de la mérule passe par le décapage des enduits et le démontage des sols (pour sonder la structure porteuse ou principale concernée). De là, une expertise déterminera les dommages et les mesures à prendre.

En ce qui concerne les boiseries infectées, la seule solution est l’incinération de celles-ci, donc la déconstruction. Pour les maçonneries, s’il n’est pas nécessaire de démonter le mur (faiblement atteint), il existe des traitements curatifs. Ceux-ci consistent à brûler les surfaces et à injecter des fongicides à l’intérieur de la maçonnerie.

 
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