Introduction
A l’époque, les crépis à l’ancienne était monnaie courante dans nos régions. Ils habillaient aussi bien nos maisons que nos monuments. De nos jours, ils sont désormais devenus une spécialité d’entreprise.
En effet, les connaissances se sont perdues et rares sont ceux qui peuvent encore prétendre à les réaliser correctement. La formation est acquise essentiellement en écoutant les anciens et, bien sûr, en pratiquant.
Généralités / composition
Un élément essentiel à la composition des crépis à l’ancienne est bien évidemment la chaux. On peut la trouver sous différentes formes dont voici les principales :
- La chaux vive est un bloc de calcaire sorti du four à chaux
- La chaux éteinte qui est simplement de la chaux vive hydratée et mise au repos
- La chaux aérienne est comparable à du plâtre, un liant réagissant uniquement à l’air ambiant
- La chaux hydraulique, comparable à un liant hydraulique comme le ciment, réagissant à l’air et à l’eau mais sensiblement plus souple et ouvrable que le ciment
En résumé, un crépi à l’ancienne ou familièrement appelé crépi à la chaux se compose de :
- Agrégats
- Chaux naturelles diverses
- Ciment
- Ajouts et additions
- Eau
Dans ce rapport technique seront abordés les points suivants :
- L’application sur chantier avec le détail des étapes de travail à réaliser
- Les avantages et les inconvénients par rapport aux crépis modernes en sacs
- Une analyse de prix entre les crépis à l’ancienne et les crépis prêts à l’emploi en sacs
- Une synthèse de l’analyse de prix
- La conclusion et les remerciements
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