| Le terme d’alcali-réaction désigne un ensemble de réactions chimiques qui peuvent se produire entre les alcalins contenus dans le béton et certaines phases minérales présentes dans les granulats.
Trois conditions doivent être simultanément remplies pour que ces réactions puissent avoir lieu. Il faut que le granulat soit potentiellement réactif, que l’humidité relative excède 70 à 80% et que la concentration en alcalins dépasse un seuil critique.
Les alcalins contenus dans le béton peuvent provenir de tous les ingrédients qui le composent : ciment, granulats, additions minérales, adjuvants, eau de gâchage.
L’alcali-réaction peut provoquer, à plus ou moins long terme (en général au bout de plusieurs années) des désordres dans les bétons : fissuration, expansion, baisse des performances mécaniques. Mais grâce à l’action des armatures, la stabilité et la capacité portante des ouvrages atteints ne sont généralement pas mises en péril.
Les désordres que provoque l’alcali-réaction au sein d’un élément en béton peuvent difficilement être arrêtés. Les problèmes découlant de cette expansion exigent parfois des interventions onéreuses et qui doivent généralement être répétées. Par ailleurs, les réparations visant à rétablir l’esthétique de l’ouvrage ou à le protéger contre d’autres phénomènes aggravant, ne permettent tout au plus que de ralentir la progression des désordres.
Donc, plutôt que d’essayer de réparer vainement un ouvrage en béton, il suffirait juste de supprimer l’un des 3 facteurs provoquant les réactions alcali-granulats. |
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